Cabine 468 ou appel à ce monde qui jamais ne répond

Mise en scéne :  Olga Milshtein

interprétation :  Gaspard Martin Laprade

lumières : Antoine Travert

Création :  Olga Milshtein et Gaspard Martin Laprade

Gaspard et Olga se sont rencontrés à l'INSAS, cette pièce est le fruit de leur première collaboration.Ce spectacle ne se jouera qu'une fois, le 13 juillet 2025.

À Murbach, il y a la dernière cabine téléphonique fonctionnelle de France, et elle risque d’être détruite en 2030.

En attendant, des gens, partout dans le monde appellent ce numéro et y laissent des messages : parfois au vide du répondeur, parfois à un passant hasardeux.

Mêlant des écritures intimes à des extraits théâtraux, cinématographiques et musicaux, cette forme théâtrale se construit comme un patchwork où la cabine comme endroit protégé, objet poétique et comme lien à la nostalgie, au refus de dire au revoir, à la complexité de se dire les choses parfois, fait figure de centre de gravité.

Pour Gaspard et Olga leur endroit “protégé” est le théâtre. Leur appel à ce monde qui jamais ne répond se fera sur un plateau qu’ils tenteront de transformer en un confessionnal pour les témoignages quotidiens de personnages fantômes.

Ce spectacle ne se jouera qu’un soir.

Avant que la ligne ne soit définitivement coupée, venez. Cette ligne, c’est la dernière qui nous rattache encore.

Il est en pèlerinage post-rupture et décide de partir marcher dans le grand Est. En passant par Murbach, il croise la dernière cabine téléphonique de France. Quand le téléphone sonne, Il décroche. L’oreille posée contre le combiné, il tente de se faire caisse de résonance.